Egypt

Soixante-dix-huit mineurs ont été condamnés mercredi 26 novembre en Egypte à 2 à 5 ans de prison pour "appartenance à une organisation terroriste" parce qu'ils avaient manifesté pour réclamer le retour du président islamiste Mohamed Morsi, destitué par l'armée en 2013. Le nouveau pouvoir égyptien est régulièrement accusé par les organisations internationales de bafouer les Droits de l'homme depuis qu'une implacable et sanglante répression s'est abattue sur les partisans de M. Morsi. Les adole...lire la suite

Une Cour d’appel égyptienne a confirmé dimanche 23 novembre, des peines allant jusqu’à cinq ans de prison pour au moins 85 étudiants condamnés pour manifestations illégales et vandalisme lors de manifestations de soutien au président islamiste destitué Mohamed Morsi. Plusieurs centaines d’étudiants ont été jugés pour des violences dans les campus, bastions des partisans de M. Morsi, écarté par l’armée en juillet 2013.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a promulgué lundi 27 octobre un décret autorisant les tribunaux militaires à juger les civils accusés d'attaques contre les infrastructures de l'Etat, après une série d'attentats meurtriers visant les forces de sécurité. Vendredi 31 octobre, un kamikaze a lancé sa voiture bourrée d'explosifs sur un barrage militaire dans le nord de la péninsule du Sinaï, tuant 30 soldats dans l'attaque la plus meurtrière contre les forces de sécurité depuis que l'ex...lire la suite

Face à la multiplication des attentats et malgré certaines mesures mises en place, l’Etat égyptien reste impuissant devant le terrorisme. Le pays est depuis un an et demi, le théâtre d’une vague d’attaques visant les forces de l’ordre. C’est principalement depuis que l’armée a destitué et arrêté le président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013 que ces attentats ont eu lieu. Face à la détérioration des conditions de sécurité dans le pays mais surtout dans la zone Sinaï, le chef de l’Etat, ...lire la suite

Les autorités égyptiennes ont décidé de reporter le début de la nouvelle année universitaire de plus d’un mois. Dans le même temps, le gouvernement accentue la répression sur les étudiants et les professeurs d’universités, par crainte d’une reprise des manifestations anti-Sissi. Le ministre des Études supérieures, Al-Sayed Abdul Khaleq, a annoncé que les étudiants affiliés à des activités politiques ou soupçonnés d’avoir pris part à des manifestations contre le régime seraient expulsés.

Pages