Les agriculteurs égyptiens, déjà affaiblis par une économie en ruine, redoutent la construction par l'Ethiopie d'un barrage sur le Nil qui pourrait, en diminuant le niveau du fleuve, les empêcher de cultiver leurs terres et réduire ainsi à néant leurs revenus. L'Ethiopie a entamé fin mai une déviation du Nil Bleu - qui rejoint le Nil Blanc au Soudan pour former le Nil - en vue de la construction d'un barrage hydro-électrique d'un coût de 3,2 milliards d'euros. Ce colossal ouvrage, appelé "Gra...lire la suite
Les agriculteurs égyptiens, déjà affaiblis par une économie en ruine, redoutent la construction par l'Ethiopie d'un barrage sur le Nil qui pourrait, en diminuant le niveau du fleuve, les empêcher de cultiver leurs terres et réduire ainsi à néant leurs revenus. L'Ethiopie a entamé fin mai une déviation du Nil Bleu - qui rejoint le Nil Blanc au Soudan pour former le Nil - en vue de la construction d'un barrage hydro-électrique d'un coût de 3,2 milliards d'euros. Ce colossal ouvrage, appelé "Grande Renaissance", devrait avoir à terme une capacité de 6.000 mégawatts.