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Alors que 529 partisans des Frères musulmans ont été condamnés à mort lundi 24 mars, le Parquet a ordonné mercredi deux nouveaux procès de masse pour 919 membres de la Confrérie et leurs sympathisants, faisant ainsi fi des critiques, y compris de celles d’Ong comme Amnesty international qui vient de publier son rapport 2013 sur la peine de mort. Cette décision spectaculaire n’est que la partie émergée d’une répression violente qui s’est étendue des Frères musulmans à tous les opposants, avec ...lire la suite

La Cour pénale internationale a annoncé jeudi 1er mai, avoir rejeté une plainte des Frères musulmans réclamant l'ouverture d'une enquête pour crimes contre l'humanité en Egypte. Selon la Cpi, les Frères musulmans n'avaient pas qualité pour déposer la plainte et l'Egypte n'est pas signataire du Statut de Rome. La Cour pénale internationale rappelle par ailleurs que l'Egypte n'étant pas signataire du Statut de Rome, pour que la Cpi puisse se saisir du dossier, il faut que, soit le Caire accepte...lire la suite

L'Egypte a fait savoir qu'elle rejetait les critiques qui lui sont adressées concernant les peines de mort en masse contre les Frères musulmans, les qualifiant d'"inacceptable interférence dans les affaires judiciaires." "Nous réaffirmons l'indépendance de la justice égyptienne et rejetons l'interférence de quiconque, que ce soit un pays ou une organisation," a déclaré mercredi lors d'une conférence de presse le ministre de la Justice Nayer Osman. Les peines de mort en masse, qui ont suscité ...lire la suite

Catherine Ashton a dénoncé mardi 29 avril la condamnation à mort de 683 Frères musulmans en Egypte, estimant qu'il s'agissait d'une violation du droit international. Dans un communiqué, la haute représentante de l'Union européenne pour la politique étrangère exhorte les autorités du Caire à garantir les droits des prévenus dans le cadre d'un procès équitable. Pour elle, "Les charges exactes à l'encontre de chaque prévenu restent obscures, les procédures ne disposent pas des normes les plus ba...lire la suite

Un tribunal égyptien a condamné mercredi 23 avril dix étudiants d'université et trois médecins à trois ans d'emprisonnement pour avoir tenu des protestations contre le gouvernement à l'université Al-Azhar sans permis. La loi nouvellement adoptée concernant les protestations dans le pays interdit les manifestations sans autorisation préalable de la part des autorités. Les autorités égyptiennes ont lancé une répression sécuritaire massive contre les protestations anti-gouvernement depuis la des...lire la suite

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