Henry Okah, leader du plus grand groupe rebelle de la région du Delta du Niger, le Mouvement pour l'Emancipation du Delta du Niger (MEND), a demandé avec insistance des médiateurs étrangers dans les actuelles négociations sur l' amnistie. M. Okah a souligné que les efforts actuels visant à mettre fin à la colère qui gronde dans le Delta du Niger n'est pas durable à moins que le gouvernement ne fasse participer des médiateurs internationaux. Selon lui, le programme d'amnistie, comme il est actuellement appliqué, est voué à l'échec à moins que le gouvernement ne demande l'aide étrangère.

Environ 500 personnes ont manifesté à Abuja contre un projet de réforme du secteur pétrolier, craignant une hausse des prix du pétrole, ont indiqué vendredi les organisateurs du rassemblement. "Nous avons organisé une manifestation pacifique hier (jeudi) à Abuja au cours de laquelle nous avons exprimé notre position sur la dérégulation (du secteur pétrolier) aux responsables de l'Assemblée nationale", a expliqué le responsable syndical, Dela Dada. Selon M. Dada, environ 500 manifestants, avec à leur tête le président du Syndicat du travail du Nigeria (NLC), Abdulwaheed Omar, ont exprimé leur souhait qu'un référendum soit organisé sur la dérégulation du secteur pétrolier avant tout changement de politique dans ce domaine.

Les ex-rebelles du sud pétrolifère du Nigeria qui ont déposé leurs armes dans le cadre d'une amnistie sont appelés à s'inscrire dans des centres de réinsertion et de formation, a annoncé le 3 novembre le ministre nigérian de la Défense. Là, ils pourront compléter leur formation académique, acquérir des compétences dans des métiers manuels ou techniques ou encore apprendre à gérer un commerce. Ils pourront ensuite bénéficier de prêts pour démarrer leur activité. Depuis près de quatre ans, ces combattants ont multiplié attaques et sabotages d'installations appartenant à des compagnies pétrolières internationales opérant dans la zone, faisant chuter la production de brut du pays à environ 1,7 million de barils par jour (mbj) actuellement contre 2,6 mbj en 2006.

Plusieurs années de grave érosion ont endommagé ou détruit des centaines de maisons, fermes et écoles à Anambra, dans le sud-est du Nigeria, incitant le gouverneur à demander l’état d’urgence dans une zone où, dit-il, des milliers de personnes risquent maintenant d’être déplacées. Plusieurs années de grave érosion ont endommagé ou détruit des centaines de maisons, fermes et écoles, incitant le gouverneur à demander l’état d’urgence dans une zone où des milliers de personnes risquent maintenant d’être déplacées. ?

Des pluies irrégulières et inférieures à la moyenne dans certaines régions du nord-est du Nigeria et de l’est du Niger ont entraîné une saison de croissance plus courte dans de nombreuses exploitations agricoles, suscitant parmi les organisations humanitaires et les analystes des craintes de malnutrition et d’insécurité alimentaire. Globalement, le niveau des précipitations a été inférieur à la moyenne de la période 1998-2004, d’après un responsable du Centre américain des prévisions climatiques.