Nigeria

Une délégation parlementaire du Nigeria venue rendre visite au président Umaru Yar'Adua, hospitalisé à Djeddah, en Arabie Saoudite, est rentrée à Lagos sans avoir pu le rencontrer. Le groupe composé de députés de la Chambre basse est revenu le 13 février au Nigeria, après cinq jours d'attente à Djeddah, sans jamais avoir la possibilité de voir le chef de l'Etat, hospitalisé depuis le 23 novembre pour de sérieux problèmes cardiaques. Ils ont seulement rencontré l'épouse du président, Turai Yar...lire la suite

Pour être arrivés en retard à une réunion que devait présider le vice-président nigérian, Goodluck Jonathan, deux ministres ont été bloqués par les services de sécurité. Le ministre des Affaires Etrangères, Ojo Maduekwe, et son homologue de l'Energie, Lanre Babalola, ont fait les frais de la volonté du vice-président nigérian de lutter contre la désinvolture des membres du gouvernement. C'est en effet, la deuxième fois en un mois qu'il sanctionne des ministres retardataires.

Jonathan Goodluck, le vice-président du Nigeria, exerce depuis le 9 février les fonctions de président par intérim. Après plusieurs mois de tergiversation suite à l'absence du président Yar'Adua, malade et actuellement soigné en Arabie Saoudite, l'Assemblée nationale a finalement décidé de lui confier les rênes du pays. Umaru Yar'Adua n'a pas été vu en public depuis novembre 2009. Il s'était confié à la BBC il y a quelques semaines, lors d'une interview téléphonique au cours de laquelle il s'...lire la suite

Le Nigeria est sans président depuis 72 jours et tourne au ralenti dans l'attente du dénouement de la crise politique provoquée par l'absence médicale de M. Yar'Adua, ce qui alimente la perspective de possibles élections anticipées. Une assurance a été encore donnée le 28 janvier par le vice-président Goodluck Jonathan, que de plus en plus de secteurs de la société civile et du monde politique veulent ouvertement voir prendre les rênes du pays comme "président par intérim", mais le "clan Yar'...lire la suite

La paix relative qui régnait dans la région pétrolifère du delta du Niger, au Nigeria, risque de ne plus durer après que le plus grand groupe militant de la région a annoncé, le 30 janvier, son intention de mettre fin à son cessez-le-feu. "Toutes les compagnies dont les activités sont liées au secteur pétrolier dans le delta du Niger doivent se préparer à une attaque en règle contre leurs installations et leur personnel", avertit le MEND.

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