Le président nigérian, Goodluck Jonathan, n’a plus le choix, et encore moins le temps : il lui faut mener la campagne électorale en vue des élections générales du 28 mars comme une guerre, et la guerre contre Boko Haram comme une campagne électorale. Sur ces deux fronts, il ne dispose que de quatre semaines avant un scrutin à risque, qui a été déjà décalé d’un mois et demi (il devait avoir lieu le 14 février), pour tenter d’inverser la tendance, à la fois dans les urnes et sur le front de Bok...lire la suite
Le président nigérian, Goodluck Jonathan, n’a plus le choix, et encore moins le temps : il lui faut mener la campagne électorale en vue des élections générales du 28 mars comme une guerre, et la guerre contre Boko Haram comme une campagne électorale. Sur ces deux fronts, il ne dispose que de quatre semaines avant un scrutin à risque, qui a été déjà décalé d’un mois et demi (il devait avoir lieu le 14 février), pour tenter d’inverser la tendance, à la fois dans les urnes et sur le front de Boko Haram. Côté électoral, le parti au pouvoir est au coude-à-coude avec l’opposition dont le candidat, le général Muhammadu Buhari, a promis, jeudi 26 février, lors d’une conférence à Londres, «d’être toujours en première ligne» contre Boko Haram.