Le Conseil exécutif fédéral du Nigeria a ratifié, le 28 août, trois conventions des Nations unies sur le commerce des armes, la prise d'otages et le terrorisme. Le ministre nigérian de a déclaré que cette ratification faisait partie des engagements pris par le Nigeria pour la paix et la sécurité mondiale. Il a déclaré que le traité réglementerait le trafic des armes conventionnelles afin de contrôler l'accès aux acteurs non étatiques. Il a aussi déclaré que le Nigeria a joué un rôle déterminant pour inclure les préoccupations africaines dans le document final.

Une série d’attaques à la bombe attribuées au groupe islamiste Boko Haram a fait 24 morts, selon un responsable hospitalier mardi 30 juillet, dans un quartier chrétien de Kano, dans le Nord du Nigeria, faisant voler en éclats plusieurs mois d’accalmie dans la deuxième ville du pays. Kano n’avait pas été frappée par des attentats depuis mars dernier, où un attentat-suicide du groupe radical contre une gare routière dans le même quartier, Sabon Gari, avait fait 41 morts. En dépit de l’offensive militaire et l’imposition de l’état d’urgence dans les Etats de Borno, Yobe et Adamawa, dans le Nord-Est, la violence est loin d’avoir disparu, particulièrement dans les zones les plus reculées.

C’est un véritable film d’horreur, qui est devenu le quotidien des Nigérians de la région autour de Duguri et des villages voisins. Les inondations d’octobre dernier, en plus de balayer plusieurs maisons et fermes sur leur passage, ont laissé beaucoup d’eau derrière elles, favorisant l’installation de nombreuses espèces de serpents hautement dangereux. Le coût très élevé du transport empêche de nombreuses victimes d’avoir accès à l’antidote disponible dans les structures de santé, les condamnant à mourir des morsures.

Le président soudanais, Omar El-Béchir a écourté sa participation au Sommet de l’Union africaine (Ua) sur la santé, organisé par le Nigeria pour retourner dans son pays, à cause des nombreux appels lancés pour obtenir son arrestation. Une source diplomatique soudanaise qui a requis l’anonymat a confié mardi 16 juillet que contraint par les pressions, M. El-Béchir avait dû quitter Abuja moins de 24 heures après son arrivée au Nigeria où il devait prendre part au sommet de l’Ua consacré au Vih/sida, à la tuberculose et au paludisme. Selon la même source, El-Béchir qui a été inculpé pour crimes de guerre dans la régionale occidentale soudanaise du Darfour a quitté Abuja lundi 15 juillet aux environs de 15 heures, alors que la fin du sommet est prévue mardi en fin de journée.