Face à l’impuissance des autorités à retrouver les jeunes filles kidnappées par Boko haram, et surtout face au cafouillage dans la communication gouvernementale qui a apporté la confusion dans bien des esprits, de nombreuses femmes, à l’appel de plusieurs Ong, ont battu le pavé le 30 avril dernier, pour interpeller les autorités. Cette initiative, appelée «la marche des un million de femmes», est tout un symbole. Au-delà du nombre des femmes qui ont manifesté, cette marche traduit la gravité ...lire la suite
Face à l’impuissance des autorités à retrouver les jeunes filles kidnappées par Boko haram, et surtout face au cafouillage dans la communication gouvernementale qui a apporté la confusion dans bien des esprits, de nombreuses femmes, à l’appel de plusieurs Ong, ont battu le pavé le 30 avril dernier, pour interpeller les autorités. Cette initiative, appelée «la marche des un million de femmes», est tout un symbole. Au-delà du nombre des femmes qui ont manifesté, cette marche traduit la gravité de la situation, et l’exaspération de ces femmes, au regard de l’impuissance des autorités face aux nombreuses exactions de Boko Haram. ? Enlever de jeunes innocentes, cela paraît pour le moins inconcevable. Et le chef de l’Etat, Goodluck Jonathan, est le premier interpellé par la situation, d’autant plus que, jamais auparavant, le Nigeria n’avait été autant exposé à la barbarie aveugle et à la défiance de Boko Haram.