Kenya

Accusé de crimes contre l'humanité, le président kényan a comparu devant la Cour pénale internationale. En s'y rendant de son plein gré, il a montré sa bonne volonté. Et en a profité pour jouer les victimes. Il est reparti comme il était venu, libre, tranquille et détendu. Premier chef d'État en exercice à comparaître devant la Cour pénale internationale, à La Haye, Uhuru Kenyatta, 52 ans, vient de démontrer une fois de plus qu'il a fort bien retenu les leçons de politique reçues de son père,...lire la suite

Omar Mwamnuadzi, chef d'un groupe séparatiste de la côte du Kenya et président du Conseil républicain de Mombasa (Mrc) a été arrêté mercredi 15 octobre lors d'une opération de police. Le Mrc qui prône l'indépendance de la région côtière du Kenya, avait été interdit en 2010 par le gouvernement kényan, une décision annulée par la justice. Les autorités kényanes continuent néanmoins de le considérer illégal et l'accusent d'être impliqué dans des activités criminelles et terroristes.

Le président Uhuru Kenyatta est attendu à la Cpi le 8 octobre prochain pour répondre des accusations de crime contre l’humanité qui pèsent contre lui. C’est la première fois, depuis que la Cpi existe, qu’un chef d’Etat en exercice sera entendu par les juges de ce tribunal. Mais il faudra bien que M. Uhuru Kenyatta, le chef d’Etat du Kenya, consente à s’y rendre. Ses avocats ont évoqué la tenue d’un sommet régional à Kampala à cette date et plaidé pour un report. Ils ont même émis le souhait q...lire la suite

Des entreprises ont fait main basse sur une zone côtière du nord du Kenya représentant presque la taille du Luxembourg et située près d'un projet géant d'infrastructures portuaires, ce qui a alimenté les violences meurtrières dans la région, a affirmé le président kényan Uhuru Kenyatta. Les terres en question, qui s'étendent sur plus de 2.000 kilomètres carré, ont été saisies "dans des circonstances douteuses, entachées de corruption", par 22 entreprises entre 2011 et 2012, a-t-il expliqué, o...lire la suite

Au Kenya, la sécurité ne cesse de se détériorer dans la ville côtière de Mombasa et la confusion règne sur l'identité des responsables. La police pointe tour à tour l’opposition et le mouvement shebab. Après deux fusillades et le meurtre d’une touriste allemande, jeudi 24 juillet, le deuxième en l’espace d’un mois, l’inquiétude dans la ville s’accroît. Si un commandant de police a évoqué les recrues shebab entraînées en Somalie et revenant au pays, le chef départemental a accusé l’opposition ...lire la suite

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