Accusé de crimes contre l'humanité, le président kényan a comparu devant la Cour pénale internationale. En s'y rendant de son plein gré, il a montré sa bonne volonté. Et en a profité pour jouer les victimes. Il est reparti comme il était venu, libre, tranquille et détendu. Premier chef d'État en exercice à comparaître devant la Cour pénale internationale, à La Haye, Uhuru Kenyatta, 52 ans, vient de démontrer une fois de plus qu'il a fort bien retenu les leçons de politique reçues de son père,...lire la suite
Accusé de crimes contre l'humanité, le président kényan a comparu devant la Cour pénale internationale. En s'y rendant de son plein gré, il a montré sa bonne volonté. Et en a profité pour jouer les victimes. Il est reparti comme il était venu, libre, tranquille et détendu. Premier chef d'État en exercice à comparaître devant la Cour pénale internationale, à La Haye, Uhuru Kenyatta, 52 ans, vient de démontrer une fois de plus qu'il a fort bien retenu les leçons de politique reçues de son père, Jomo Kenyatta, et surtout de son mentor, l'autocrate Daniel arap Moi, qui présidèrent longtemps aux destinées du Kenya. Pour l'habileté, il semblerait même que l'élève ait dépassé ses maîtres !