Soupçonnée d'avoir fourni une aide logistique aux auteurs de l'attentat contre l'avion présidentiel qui a coûté la vie au président rwandais, Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994, et enclenché la machine génocidaire contre les Tutsi, et visée par un mandat d'arrêt, Rose Kabuye, proche collaboratrice du président Kagamé, avait été mise en examen le 18 novembre. Le lendemain, elle était libre. Comment un retournement aussi extraordinaire a-t-il pu se produire ? L’affaire apparaît aujourd’hui co...lire la suite
Soupçonnée d'avoir fourni une aide logistique aux auteurs de l'attentat contre l'avion présidentiel qui a coûté la vie au président rwandais, Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994, et enclenché la machine génocidaire contre les Tutsi, et visée par un mandat d'arrêt, Rose Kabuye, proche collaboratrice du président Kagamé, avait été mise en examen le 18 novembre. Le lendemain, elle était libre. Comment un retournement aussi extraordinaire a-t-il pu se produire ? L’affaire apparaît aujourd’hui comme un mic mac politique monté entre Kigali et Paris, dans la quelle Mme Kabuyé a servi de joker. Aujourd'hui encore, elle refuse de croire qu'elle a été sacrifiée.