Depuis quelques mois un débat s’est fortement installé parmi les intellectuel-le-s et militant-e-s de gauche en Amérique Latine en ce qui concerne le moment socio-politique que vit la région et, plus particulièrement, sur une possible « fin de cycle », impasse ou reflux des différents gouvernements "progressistes" ou nationaux-populaires qui ont marqué le sous-continent depuis plus de 10 ans. Cette inflexion semblerait se confirmer avec les récentes élections présidentielles en Argentine et l...lire la suite
Depuis quelques mois un débat s’est fortement installé parmi les intellectuel-le-s et militant-e-s de gauche en Amérique Latine en ce qui concerne le moment socio-politique que vit la région et, plus particulièrement, sur une possible « fin de cycle », impasse ou reflux des différents gouvernements "progressistes" ou nationaux-populaires qui ont marqué le sous-continent depuis plus de 10 ans. Cette inflexion semblerait se confirmer avec les récentes élections présidentielles en Argentine et le retour fracassant de la droite néolibérale. Le sociologue marxiste Massimo Modonesi nous propose ici une lecture originale et polémique de la conjoncture avec une contribution gramscienne au débat sur la fin de cycle.