Sénégal : Le blanchiment d’argent sale commence à prospèrer

Le fléau du blanchiment d’argent sale sent de plus en mauvais au Sénégal. En épinglant dans son rapport 2008 le secteur de l’immobilier principalement, le GIABA (Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’ouest), devrait cependant insister sur la responsabilité même des banques de la place de même que sur la collaboration des acteurs non financiers. En 2006, soixante déclarations de soupçon auraient été reçues par la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) du Sénégal. En 2007, le nombre serait passé à soixant) déclarations. La CENTIF avait alors révélé que les valeurs relatives aux dossiers transmis s’établissaient à un peu plus de 88 milliards de francs dont seulement 459 millions qui avaient fait l’objet d’une opposition par ladite cellule et confirmée par le Juge d’instruction.