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S’il y a une affaire qui fait couler en ce moment beaucoup d’encre et de salive, c’est celle des écoutes téléphoniques qui mettent en cause le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, et le général Djibrill Bassolé, dernier ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré. Si du côté burkinabè, les autorités ne sont pas passées par quatre chemins pour mettre le général Djibrill Bassolé aux arrêts bien avant la diffusion du document, le Front populaire ivoirien a demandé l’ouverture d’une enquête parlementaire. Et ce, pour faire la lumière sur les graves allégations qui sont faites, au-delà du coup d’Etat contre les institutions du Burkina Faso, sur la mort de Désiré Tagro, un proche de Laurent Gbagbo et sur celle de Ibrahim Coulibaly, ex-chef de guerre du commando invisible tombé en disgrâce et tué dans des conditions tout aussi obscures.