La chute libre que subit la valeur du dinar algérien, sous l’effet de la crise financière qui perdure depuis plus d’un an, compromet la relance de la production nationale. Outre ses effets déjà ressentis sur le pouvoir d’achat et la consommation des ménages, la dépréciation de la monnaie nationale commence, en effet, à plomber les activités de production et d’investissement, alors même que celles-ci sont censées tenir lieu de seule perspective de sortie de crise. En juin dernier, les évaluations officielles de la Banque d’Algérie font état d’une chute drastique de 22%, sur à peine un an, du cours du dinar algérien par rapport à celui du dollar américain. La raison en est bien évidemment la dégringolade des prix du brut et ses corollaires que sont le creusement du déficit de la balance des paiements et l’effritement des réserves officielles de change.
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