Pretoria a décidé de passer à l’offensive dans l’affaire Omar el-Béchir. Dans un communiqué, le gouvernement dénonce ce qui au départ était une discussion avec Cour pénale internationale et qui s’est transformé en procédure judiciaire. Peut-on arrêter un chef d’Etat qui participe à un sommet de l’Union africaine et qui bénéficie d’une immunité ? Pretoria explique que face à ces obligations contradictoires, elle a approché la Cpi pour en discuter, et qu’avant même qu’elle puisse présenter ses arguments, l’affaire a été portée devant un tribunal. Pretoria estime que la procédure n’a pas été respectée, que ses droits ont été enfreints et que la Cpi a agi à l’encontre de l’esprit du traité de Rome. L’Afrique du Sud demande donc plus de temps pour expliquer pourquoi elle n’a pas arrêté le président soudanais, invoquant la complexité du droit international et national.
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