Dans la Tunisie issue du «Printemps» de 2011, les homosexuels courent toujours le risque d’être envoyés derrière les barreaux. Un jeune Tunisien a été condamné, à un an de prison par le tribunal de première instance de Sousse, en application de l’article 230 du Code pénal, qui réprime l’homosexualité. Soixante et 70 homosexuels seraient condamnés chaque année à des peines d’emprisonnement oscillant entre six mois et trois ans (le maximum prévu par la loi). Dans les prisons de Sousse ou de Tunis, on leur rase le crâne et on les concentre dans une cellule spéciale appelée péjorativement «la cage aux lions». L’intolérance à leur endroit continue de travailler la société. Depuis 2011, une quinzaine de meurtres à caractère homophobe ont été enregistrés, selon un décompte réalisé par les militants des droits homosexuels.
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