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Plusieurs Ong dont la Fédération internationale des droits de l'Homme (Fidh) se sont déclarées mardi 16 juin, "vivement préoccupées" par la clôture "précipitée" des enquêtes judiciaires sur les crimes commis pendant la crise de 2010-2011 en Côte d'Ivoire. Patrick Baudouin, président d’honneur de la Fidh, dont l'organisation est engagée aux cotés de 200 victimes, s'est dit "extrêmement inquiet et préoccupé". A propos d'une plainte de 43 femmes victimes de violences sexuelles, déposée le 20 mars 2015 auprès de la Cellule spéciale d'enquête et d'instruction, la Fidh déplore que "seules deux d'entre elles ont été entendues par le juge d'instruction".