Entre les deux frères ennemis, Salva Kiir et Riek Machar, en guerre ouverte depuis la fin de 2013, les accords se suivent et se ressemblent, sans jamais être appliqués. En attendant, c'est le peuple sud-soudanais qui paie le prix fort : le conflit a déjà fait plus de 10 000 morts et deux millions de déplacés. Bien entendu, ils ont signé. Ce n'est pas la première ni la dernière fois. Depuis plus d'un an, le président sud-soudanais Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar signent des accords de cessation des hostilités qui restent lettre morte. A vrai dire, pas grand monde ne croit aujourd'hui à la validité de ce document qui fixe au 19 février prochain la reprise des négociations et au 5 mars la date butoir pour la finalisation d'un accord de partage du pouvoir.
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