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En République démocratique du Congo, la réaction de Kinshasa n'a pas tardé au lendemain de la publication d'un rapport du chef du bureau de l'Onu pour les droits de l'homme. Ce rapport accable la police congolaise, accusée d'exactions lors d'une opération coup de poing pour traquer les délinquants de Kinshasa entre novembre 2013 et février 2014. Selon ce rapport, au moins neuf personnes ont été exécutées par balles et trente-deux personnes sont toujours portées disparues. Pour Kinshasa, c'en est trop. Le ministre congolais de l’Intérieur a demandé, jeudi 16 octobre, le départ du chef du bureau de l’Onu pour les Droits de l’homme en Rdc, Scott Campbell. Ce n’est pas la première fois que celui-ci s'attire les foudres des autorités congolaises.