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Il y a quelques mois, le gouvernement malien annonçait avec tambours et trompettes sa décision de lancer des poursuites pénales contre l’ancien président ATT, renversé à la suite du coup d’Etat militaire du 22 mars 2014 et coupable à ses yeux de haute trahison. Cette annonce spectaculaire, qui a immédiatement suscité un vif émoi au Mali et ailleurs dans le monde, sera suivie d’une autre, celle du lancement d’un mandat d’arrêt international contre le président renversé à l’issue du coup d’Etat militaire et la saisine du gouvernement du Sénégal, pays d’accueil de l’ancien chef de l’Etat malien, d’une demande d’extradition. Toutefois, de sources bien informées, les autorités sénégalaises n’auraient toujours pas été officiellement saisies du moindre mandat d’arrêt délivré contre le président déchu, encore moins d’une demande d’extradition.