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Le président tunisien Moncef Marzouki pris une mesure symbolique forte, en annonçant vendredi 18 avril, une baisse de deux tiers de son salaire, au moment où les finances publiques traversent une phase "critique" selon le gouvernement. Moncef Marzouki, qui est président depuis fin 2011, a également affirmé avoir "donné des instructions pour davantage de réductions dans les dépenses de la présidence de la République". Certains médias tunisiens ont par le passé critiqué le train de vie de la présidence, jugé sans commune mesure avec celui du citoyen alors que le chômage et la misère étaient parmi les facteurs-clés de la révolution de 2011.