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Le mini-sommet régional organisé mardi 25 mars à Luanda a tenté d’apaiser les relations entre l’Afrique du Sud et le Rwanda, tendues depuis l’expulsion croisée de diplomates consécutive à l’assassinat et l’agression contre des opposants rwandais en exil à Johannesburg. Le président Jacob Zuma a fait ses premières déclarations publiques sur le sujet, soulignant les obligations légales de son pays vis-à-vis des Rwandais comme Faustin Kayumba Nyamwasa, ancien chef d’état-major rwandais dont le domicile a été attaqué début mars, en son absence. Le président Zuma s’est entretenu avec M. Kagame : "Nous sommes convenus d’échanger des informations détaillées et de régler ces questions", a-t-il déclaré. "Le Rwanda pense qu’ils (des Rwandais en exil) entreprennent certaines actions et nous, l’Afrique du Sud, nous devons respecter notre obligation internationale lorsque des gens viennent avec le statut de réfugiés. Il y a eu un accord pour que les deux pays se rencontrent et cela a été accepté", a-t-il dit.