Luc Oursel, le patron d'Areva, s’est rendu à Niamey le vendredi 7 mars pour tenter d’arracher un compromis avec les autorités nigériennes sur les conditions d’exploitation de l’uranium du nord du Niger. Depuis des semaines, celles-ci négocient d’arrache-pied sans parvenir à un accord. Le gouvernement de Niamey réclame l’application du code minier datant de 2006, qui se traduirait par une augmentation substantielle de la fiscalité à laquelle le mastodonte français du nucléaire civil a échappé jusqu’ici. Le taux de redevance versé par le groupe français passerait alors de 5,5% à 12% de la valeur des ressources extraites. Soit un afflux de 15 à 20 millions d’euros chaque année dans les caisses du Niger, un des Etats les plus pauvres au monde. Mais le groupe dirigé par Oursel fait de la résistance, arguant que l’alourdissement des coûts de production entamerait gravement la rentabilité des deux mines exploitées depuis plus de quarante ans par Areva à Arlit
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