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Le Premier ministre tunisien, Ali Larayedh, a annoncé une des premières bonnes nouvelles en Tunisie depuis longtemps : la formation d’un gouvernement de consensus est sur le point d'aboutir après plus de huit mois de crise politique. Le nouveau gouvernement ne devrait pas reposer sur une coalition très élargie. Seule la coalition sortante - Ennahdha et ses alliés laïques, le Congrès pour la république (CPR) du président Marzouki et Ettakatol - ont participé aux négociations de jeudi 7 mars. Des indépendants devraient cependant figurer à des postes-clés, Ennahda ayant accepté fin février de confier les ministères régaliens (Intérieur, Justice, Affaires étrangères, Défense) à des personnalités apolitiques.