oct 29, 2012
Le gouvernement tunisien, dominé par le parti islamiste Ennahda, entretient l'ambiguïté sur sa vision des médias, alternant promesses de respect de la liberté de la presse et discours menaçants. Confrontées à une grève sans précédent des journalistes le 17 octobre, les autorités ont promis de céder sur une revendication-clé: appliquer deux décrets vieux d'un an, l'un organisant la liberté d'expression et l'autre mettant en place un organe indépendant pour réguler l'audiovisuel. Mais une semaine après cette annonce, la profession est toujours en attente d'un calendrier, et les ONG ont demandé au gouvernement de faire preuve de clarté.
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