Version imprimableEnvoyer par courrielversion PDF

La dissolution du Parlement et l’auto attribution des pouvoirs législatifs par le Conseil suprême des forces armées (CSFA) a plongé l'Egypte dans une véritable crise institutionnelle. Le président Mohamed Morsi a affirmé qu’il chercherait le dialogue avec la justice pour tenter de résoudre le problème. Les Frères musulmans, qui dominent le Parlement élu l’hiver dernier, font cependant valoir que ce dernier devrait pouvoir siéger en attendant l’élection d’une nouvelle assemblée. Dans un geste de défi, l’Assemblée du peuple dissoute s’était réunie le 10 juillet en présence de députés des Frères musulmans et des fondamentalistes salafistes.