L’élection présidentielle égyptienne doit mettre fin à une transition qui porte préjudice à la conjoncture économique, durement frappée par la méfiance des touristes et des investisseurs depuis la révolution. Mais les causes structurelles qui ont mené à celle-ci attendent également le premier président démocratiquement élu d’Égypte. Le tourisme, qui occupe 10% de la main d’œuvre, a accusé une baisse de 30% de ses revenus en 2011, selon les chiffres officiels. La reprise de la fréquentation touristique qui s’est amorcée en 2012 reste à confirmer. Les investissements directs étrangers (IDE) ont également pâti des troubles politiques et la croissance s’en ressent. La relance de l’activité économique passe avant tout par la restauration d’un État de droit et d’un climat des affaires apaisé.
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