En ce début d’année, dominée par la perspective d’un remaniement ministériel, les Ivoiriens n’en finissent pas de conjecturer sur la volonté ou la possibilité de leur président, Alassane Dramane Ouattara, de tenir enfin une de ses promesses électorales : confier, en cas de victoire à la présidentielle de décembre 2010, la primature au Parti démocratique de Côte d’Ivoire/Rassemblement démocratique africain (PDCI/RDA). Mais une fois l’effectivité du pouvoir assumée depuis avril 2011 après une grave crise postélectorale, jusque-là, il n’en est rien. Le chef de l’Etat a préféré jeter son dévolu sur Guillaume Soro, chef des Forces nouvelles, l’ex-rébellion armée. L’union sacrée et surtout vertueuse entre le Rassemblement des républicains (RDR) et le PDCI/RDA, à qui ADO doit sa victoire, va-t-elle survivre à cette querelle de promesse électorale ?
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