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Ennahda, vainqueur des élections du 23 octobre et premier parti de l'Assemblée, souvent accusé d'entretenir l'ambiguité dans ses relations avec les salafistes, ne s'est pas prononcé sur les incidents de la Manouba. Pas plus que ses deux partenaires, les partis de gauche CPR et Ettakatol. De jeunes barbus et des filles en niqab qui crient "Allahou Akbar" sous les fenêtres du doyen de la Faculté des lettres de La Manouba ont ainsi organisé des manifestations. "On a deux revendications : une salle de prières dans l'enceinte de la fac et le droit pour les filles en niqab de passer leurs examens et d'assister au cours", énumère un étudiant de première année. Des incidents similaires ont eu lieu au cours des dernières semaines en Tunisie.