nov 13, 2011
Les chefs traditionnels ivoiriens sont mis à contribution pour réconcilier le pays au sortir d`une grave crise politique mais, souvent instrumentalisés, ils ne font pas l`unanimité. Awoula Amon Tanoé, roi des N`Zima Kotoko, une petite ethnie de la côte ivoirienne, diplomate de carrière, a été nommé premier vice-président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) installée par le président Alassane Ouattara fin septembre. Il y représente les chefs traditionnels, qui pèsent lourd dans une société aux 20 millions d`Ivoiriens et aux dizaines d`ethnies, surtout en milieu rural où ils sont souvent le principal repère, vu la faiblesse de l`Etat.
- Identifiez-vous pour poster des commentaires
- 140 lectures