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Le chef de l'Etat burkinabè, qui résiste depuis février à des mouvements de colère multiples au sein de l'armée, a dû faire face dans la nuit de jeudi 14 au vendredi 15 avril à une mutinerie de la propre garde présidentielle qui s'est étendue à d'autres militaires. Quelques 200 soldats du régiment de la sécurité présidentielle du Burkina Faso ont déclenché des tirs nourris. Ils étaient mécontents de n’avoir pas obtenu l’augmentation de solde qu’ils escomptaient. Comme mesure, il a décidé la dissolution du gouvernement.