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La vérité va-t-elle enfin éclater, au sujet de la mort du militant congolais des droits de l’homme Floribert Chebeya, survenue le 2 juin ? Huit policiers soupçonnés d’être impliqués dans ce meurtre sont en jugement depuis le 12 novembre devant une cour militaire, à Kinshasa. Ils comparaissent pour « enlèvement et assassinat, association de malfaiteurs et terrorisme ». Parmi eux figure le chef des services spéciaux en République démocratique du Congo (RDC), le colonel Daniel Mukalay, arrêté peu après les faits. Seuls cinq d’entre eux seront présents au tribunal, deux majors et un adjudant étant « en fuite ». Ils seront jugés par défaut et sont également accusés de « désertion ».