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L’assassinat d’Abdelmannane Kharachi, un ex-conseiller du président Déby créera-t-il un précédent dans la gestion des crimes politiques au Tchad ? Contrairement aux autres nombreux forfaits criminels commis sous le régime de Deby, dont les parents des victimes sont restés silencieux, ceux d’Abdelmannane semblent adopter une stratégie moins résignée, pour ne pas dire très audacieuse et offensive : la saisine d’une Cour internationale par une plainte en bonne et due forme, laquelle plainte est accompagnée de nombreux enregistrements relatifs aux menaces proférées à l’endroit de l’ex-conseiller de Déby et de ses parents.