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Le médiateur désigné de la CEDEAO pour la crise politique au Niger, l’ancien chef d’Etat nigérian Abubakar Abdul Salami, a déroulé sa feuille de route qui propose notamment le président Mamadou Tandja comme chef de la transition à la tête d’un gouvernement d’ouverture. Dans les pourparlers inter nigériens qui devaient reprendre le 7 janvier, l’opposition nigérienne proposerait également la création d’un organe législatif dénommé Conseil national de transition et une Commission des textes fondamentaux, qui aura pour tâche la rédaction d’une nouvelle Constitution, d’un code électoral ainsi que d’un nouveau statut de l’opposition. La durée de cette transition, qui n’a pas été précisée, doit faire l’objet de débats dans le cadre des concertations. Selon toujours l’opposition, les personnalités ayant dirigé la transition ne seront pas candidats aux élections qui seront organisées.