déc 13, 2009
Les embuscades meurtrières contre des casques bleus rwandais viennent rappeler un fait évident : la guerre n’est pas finie au Darfour. Cinq morts en l’espace de deux jours, c’est le lourd tribut que vient de payer le contingent rwandais de la MINUAD, la force hybride UA-ONU au Darfour. Dans un pays normal et pacifié, on ne tire pas sur des soldats de la paix comme sur des pigeons. La question est de savoir si les auteurs de ces attaques sont de vulgaires bandits comme le suggère la thèse officielle soudanaise, ou des groupes armés voulant faire passer un message politique.
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