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L’imbroglio malgache commence à préoccuper l’Élysée et le Quai d’Orsay. L’analyse des autorités françaises est la suivante?: l’ex-président Marc Ravalomanana, aujourd’hui en exil au Swaziland, ne doit pas – même s’il est toujours considéré comme légitime – rentrer à Antananarivo, où sa présence ne pourrait être que facteur de troubles graves, voire de guerre civile. Mais son tombeur Andry Rajoelina ne doit pas pour autant être autorisé à se présenter à l’élection présidentielle, qui sera organisée à l’issue d’une période de transition aussi courte que possible.