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Sélectionnés par le gouvernement québécois sur leur connaissance du français, nombre d’immigrants africains voient leurs espoirs réduits en miettes à cause de leur faible maîtrise de… l’anglais. Lorsqu’il a émigré au Québec, Ibrahima Ly pensait en avoir fini avec la barrière de langue qui lui avait rendu pénible un précédent séjour aux États-Unis. Le Sénégalais, alors dans la quarantaine, venait de quitter un poste de professeur de géographie dans son pays natal pour tenter sa chance dans le seul État francophone d'Amérique du Nord, qui lui semblait alors un eldorado. Mais il a dû vite déchanter.