Le "terrorisme d’Etat" de l’Algérie et les atrocités dans le nord du Mali

Malgré les préoccupations exprimées sur l’apparente émergence d’un "Afghanistan africain" au coeur du Sahara, personne n’est prêt à aborder les questions clés sous-jacentes aux évènements du nord du Mali. C'est-à-dire que les "terroristes" islamistes qui ont pris le contrôle de la région, sont non seulement des créations de la police secrète algérienne, mais ils sont aussi pourvus en armes, soutenus et organisés par le DRS.

Les Touaregs sont des Berbères et non des Arabes et forment la population autochtone d’une bonne partie du Sahel et du Sahara central. Leur nombre est estimé à 2-3 millions de personnes. Le plus grand groupe, quelque 800 000 personnes, vit au Mali, et en nombre décroissant, au Niger avec de moindres concentrations en Algérie, au Burkina Faso et en Libye. De plus, on trouve une diaspora en Europe, en Amérique du Nord, dans d’autres parties de l’Afrique du Nord et de l’Ouest, le Sahel et au-delà

Depuis l’indépendance en 1960, les Touaregs du Mali et du Niger se sont rebellés contre le gouvernement central à plusieurs reprises. En 1962-64, une rébellion touareg au Mali a été impitoyablement écrasée. Les rébellions majeures dans les deux pays, dans les années 1990, ont été réprimées, avec des forces gouvernementales qui visaient spécifiquement des civils. Depuis lors, le Niger a vécu de brèves rébellions en 2004, d’autres beaucoup plus importantes entre 2007 et 2009. Au Mali, une brève rébellion en mai 2006 a été suivie d’une insurrection de deux ans entre 2007 et 2009 pour ensuite se dissoudre dans une paix temporaire et non concluante. Alors que les gouvernements du Mali et du Niger sont tous deux coupables d’avoir poussé les Touaregs à prendre les armes, toutes les rébellions touaregs résultent d’un sentiment de marginalisation politique.

Pourtant, la rébellion qui a commencé au Mali en janvier 2012 était différente. Les Touaregs avaient davantage de combattants, mieux équipés que lors des précédentes rébellions. Ceci, parce que beaucoup d’entre eux revenaient de Libye, suite à la chute de Kadhafi, apportant avec eux des grandes quantités d’armes modernes et même d’armement lourd. Pour la première fois, dans la longue histoire des rébellions touaregs, il y avait une vraie possibilité que les forces touaregs puissent chasser les forces gouvernementales maliennes du nord du Mali, ou Azawad selon l’appellation des Touaregs.

En octobre 2011, les Touaregs du Mali, qui revenaient de Libye, se sont joints aux combattants rebelles d’Ibrahim ag Bahanga, appartenant au Mouvement Touareg du Nord Mali (MTNM) afin de former le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA). Bien que Bahanga soit mort dans des circonstances mystérieuses en août, ses hommes sont restés déterminés à continuer le combat contre le gouvernement central. Ils ont été rejoints par plusieurs centaines de Touaregs qui avaient déserté l’armée malienne.

Les premiers coups de feu de la nouvelle rébellion sont partis le 17 janvier, lorsque le MNLA a attaqué la ville de Ménaka. La semaine suivante, le MNLA a attaqué les deux villes de Tessalit et d’Aguelkot. Tessalit a été assiégée pendant plusieurs semaines avant de tomber dans les mains du MNLA en mars. A Aguelhok, quelque 82 soldats maliens, à court de munitions, ont été froidement massacrés le 24 janvier. Ce "crime de guerre" a été référé à la Cour Pénal Internationale (CPI)

Une si humiliante défaite des forces maliennes mal équipées a entraîné une mutinerie de l’armée le 22 mars et une junte d’officiers de rang inférieur a pris pouvoir à Bamako. Dans l’intervalle d’une semaine, les trois capitales provinciales de l’Azawad - Kidal, Gao et Tombouctou - sont tombées sans résistance aux mains des rebelles, mettant ainsi la totalité de l’Azawad en mains rebelles. Le 5 avril, le MNLA a déclaré l’Azawad un Etat indépendant.

La déclaration d’indépendance de l’Azawad n’a reçu aucun soutien international. Il est probable qu’elle n’obtienne jamais ce soutien. Une des raisons en est l’alliance entre le MNLA et le groupe islamiste nommé Ansar al Din, un mouvement jihadistes mené par un notable touareg local, Lyad ag Ghaly. Ansar al Din était allié à un autre groupe de jihadistes, Jamat Tawhid Wal Jihad Fi Garbi Afriqqiya (le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest - MUJAO), tous deux étant soutenus par Al Qaeda dans le Maghreb islamique (AQIM)

Au début de la rébellion en janvier, le MNLA affirme que ses troupes étaient de plusieurs milliers pendant qu’Ansar al Din en comptait à peine une centaine. Toutefois, en avril et pour des raisons restées mystérieuses pour les médias, ce sont les islamistes qui ont dicté les termes en Azawad, plutôt que le MNLA. En effet, le 25 juin, des combats entre les islamistes et le MNLA ont forcé ce dernier mouvement à quitter Gao, permettant ainsi à Kidal, Gao et Tombouctou d’être gouvernées par, respectivement Ansar al Din, le MUJAO et AQIM

Le MNLA marginalisé, les islamistes ont rapidement commencé à imposer la loi de la shari’a en Azawad. A Gao, un jeune homme est mort suite à une amputation subie sur des allégations de vol. A Aguelhok, un couple a été lapidé pour des allégations d’adultère. A Tombouctou, des anciennes tombes soufies, classées patrimoine mondiale par l’UNESCO, ont été détruites. Dans toute la région, la musique, la cigarette, l’alcool, la TV, le football, les vêtements et le style de vie traditionnel ont été bannis par les islamistes qui s’adonnaient avec libéralisme aux amputations, aux exécutions, aux coups de fouet. Dès le mois d’août, près d’un demi-million de personnes ont fui ou ont été déplacées.

Malgré les préoccupations exprimées sur l’apparente émergence d’un "Afghanistan africain" au coeur du Sahara, personne n’est prêt à aborder les questions clés sous-jacentes aux évènements du nord du Mali. C'est-à-dire que les "terroristes" islamistes qui ont pris le contrôle de la région, sont non seulement des créations de la police secrète algérienne, le Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), mais ils sont aussi pourvus en armes, soutenus et organisés par le DRS.

Dans mes deux tomes sur le terrorisme et la guerre globale contre le terrorisme dans le Sahara et le Sahel, « The dark Sahara » (Pluto 2009) et « The dying Sahara » (Pluto 2012, en phase d’impression), je décris et j’avance des preuves détaillées de la façon dont le DRS de l’Algérie, en collusion avec des services de renseignements militaires occidentaux, ont fabriqué de "fausses attaques" terroristes afin de justifier la guerre totale contre le terrorisme de l’Occident en Afrique. Les deux volumes détaillent comment AQIM fût créé par le DRS, comment le DRS a été derrière presque tous les plus de 60 prises d’otages occidentaux dans la région depuis 2003, et comment il a collaboré avec les services de renseignements des Etats-Unis, de la Grande Bretagne, de la France pour promouvoir la guerre totale contre le terrorisme, le terrorisme d’Etat et les dénommées politiques de contre-terrorisme

Ce que nous voyons se dérouler au Mali au cours de 2012, n’est rien d’autre que la dernière manifestation de l’utilisation par le DRS des "terroristes" qu’il a créé afin de promouvoir les intérêts mafieux de l’Etat algérien.

Mes analyses, qui remontent dans le temps, de l’utilisation par le régime algérien du terrorisme ("terrorisme d’Etat") afin de promouvoir et de justifier la guerre totale contre le terrorisme de l’Occident en Afrique du Nord, ont été corroborées par John Schindler le 10 juillet (2012). Dans un article dans le « National Interest », intitulé "The ugly truth about Algeria" (la laide vérité concernant l’Algérie), Schindler, un ancien haut responsable du renseignement américain, membre de longue date de l’US National Security Council (NSC) et actuellement professeur d’affaires nationales de sécurité à l’US Naval College, a tiré la sonnette d’alarme pour l’Algérie lorsqu’il décrit comment :

Le Groupe islamique armé (GIA) [des années 1990] a été la création du DRS qui, faisant usage de méthodes soviétiques éprouvées de pénétration et de provocation, a rassemblé le GIA afin de discréditer les extrémistes. Les agents du DRS ont constitué une bonne partie du leadership du GIA et ont poussé le groupe dans l’impasse des meurtres de masse, une tactique impitoyable qui a totalement discrédité les islamistes du GIA auprès pratiquement de tous les Algériens. La majeure partie des opérations était l’œuvre du DRS, y compris la vague de bombes de 1995 en France. Certains des massacres les plus notoires de civils ont été perpétrés par des unités militaires spéciales, déguisées en moujahid, ou par des escadrons de GIA sous contrôle du DRS"

Le "terrorisme d’Etat " des années 1990 n’a guère changé depuis le début du millénaire. Comme l’a décrit Schindler dans sa description de comment le DRS a rassemblé le GIA dans les années 1990, de même le DRS, en collusion avec les services de renseignements américains, britanniques, français et autres pays de l’OTAN ainsi que l’Union européenne (selon la documentation présentée dans mes deux volumes "the dark Sahara" et "the dying Sahara") ont, ensemble, créé AQIM ou ce que j’ai désigné sous le terme "Al Qaeda en Occident pour l’Occident".

Cette stratégie diabolique, qui sort tout droit du manuel des spécialistes du KGB (qui, soit dit en passant, on formé Mohamed Mediène, l’actuel patron du DRS et d’autres cadres supérieurs du DRS) a été remise à l’ordre du jour en 2003, lorsqu’un agent du DRS, Saifi Lamari (connu sous le nom de El Para) soutenu par l’agent Abdelhamid Abou Zaïd, à la tête de quelque 60 authentiques membres du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), le successeur du GIA, en collusion avec les militaires américains, ont pris en otage 32 touristes européens dans le Sahara algérien. Cette opération qui a fait la Une des médias et a été le sujet de mon livre "The dark Sahara" a été utilisé par les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux pour justifier un nouveau "deuxième front" dans la guerre totale contre le terrorisme, dans le Sahara et en Afrique.

En 2006, l’indifférent GSPC, avec l’aide du DRS et des agences de renseignements américaines, s’est internationalisé en adoptant la marque Al Qaeda et se dotant du nouveau nom de AQIM. Les trois émirs de AQIM au Sahara, Abdlehamid Abou Zaïd, Yahia Djouadi et Mokhtar ben Mokhtar (ils ont de nombreuses identités) étaient, et sont toujours, des agents du DRS. A ce jour, ils sont responsables pour la prise en otage de 60 Occidentaux (deux ont été tués et deux autres sont morts) et de la plupart des autres actes de terrorisme dans la région du Sahel/Sahara au cours de ces dernières quelques années. Ceci est connu de la plupart des agences de renseignements occidentales.

La création en octobre 2011 du MNLA n’était pas seulement une sérieuse menace potentielle pour l’Algérie, mais aussi une menace qui a pris le régime algérien de court. L’Algérie a toujours eu un peu peur des Touaregs, aussi bien en Algérie que dans les pays voisins du Sahel. La claire possibilité d’un mouvement nationaliste touareg abouti dans le nord du Mali, que l’Algérie a toujours considéré comme son arrière-cour (la région de Kidal est parfois désignée sous le terme de 49ème wilaya d’Algérie) était inacceptable.

La stratégie du DRS pour éliminer cette menace a été de faire usage de AQIM afin d’affaiblir et de détruire la crédibilité et l’efficience politique du MNLA. Bien que démenti par le gouvernement algérien, celui-ci a envoyé le 20 décembre, 200 soldats des Forces Spéciales, dans l’Azawad, les stationnant à Tessalit, à Aguelhok et Kidal (et peut-être ailleurs). Leur objectif semble avoir été de :

- De protéger AQIM qui s’est déplacé de son camp d’entraînement pour se rendre dans le sud de l’Algérie, dans les montagnes de Tigharghar dans le nord du Mali aux alentours de 2008. La majeure partie des actes terroristes et la plupart des prises d’otages ont été menés depuis le nord du Mali. Toutefois, le MNLA menaçait d’attaquer AQIM et de chasser ses 300 membres estimés hors du pays.

- Evaluer la puissance et les intentions du MNLA.
- Aider à établir deux "nouveaux" groupes terroristes jihadistes, Ansar el Din et MUJAO, présentés dans la région comme des"rameaux" de AQIM.

Ansar al Din et MUJAO, dont personne n’avait entendu parler auparavant, ont paru sur les sites web locaux pour la première fois le 10 et le 15 septembre respectivement. Les dirigeants des deux groupes étaient étroitement liés au DRS. Iyad ag Ghaly a fait connaissance pour la première fois avec le DRS alors qu’il travaillait en Algérie, à Tamanrasset en 1980. Par la suite, il a été utilisé et payé par le DRS pour aider ce dernier à gérer sa résolution concernant la prise d’otages d’El Para en 2003. Il a de nouveau été utilisé par les Algériens et les Américains en 2006 afin d’instiguer la courte rébellion de Kidal le 23 mai et ensuite pour fabriquer deux soi-disant actions terroristes dans le nord du Mali en septembre et octobre 2006. Celles-ci servaient à attirer l’attention sur le renouveau du "terrorisme" au Sahara et pour faire connaître le changement de nom qui, de GSPC, devenait AQIM. Après 2008, il a été lourdement impliqué, avec son cousin Hamada ag Hama (alias Taleb Abdoulkrim), dans les opérations de prise d’otage de AQIM.

Le leadership du MUJAO est moins clair. On pense que les premiers dirigeants ont été Mohammed Ould Lamine Ould Kheirou, un Mauritanien et Sultan Ould Badi (alias Abu Ali). Ould Badi est Malien, moitié Arabe moitié Touareg, paraît-il de la région du nord de Gao avec de bons contacts avec le mouvement du Polisario dans le Sahara Occidental. Il semble que ce soit par ce biais qu’il s’est établi comme un trafiquant majeur de cocaïne dans la région, travaillant directement sous les ordres du général Rachid Laalali, chef du département de sécurité extérieure du DRS. Une des raisons de l’intérêt du DRS dans le nord du Mali réside dans le fait que cette région est la plaque tournante du trafic de cocaïne entre l’Amérique du Sud et l’Europe. Selon les estimations des Nations Unies, quelque 60% de la cocaïne qui aboutit en Europe, d’une valeur estimée à 11 milliards de dollars, transitent par cette région. C’est un commerce qui, jusqu’au jour où le MNLA a menacé de prendre le contrôle de la région, était largement contrôlé par des éléments appartenant au DRS algérien.

Ces deux groupes islamistes, Ansar al Din et MUJAO, aux rangs initialement clairsemés, ont été immédiatement renforcés par de la main d’œuvre provenant de AQIM, sous forme de tueurs bien entraînés et expérimentés et par le DRS qui fournissait le carburant, de l’argent et satisfaisait à d’autres exigences logistiques. Raison pour laquelle, les islamistes ont pu s’étendre si rapidement et dominer le MNLA aussi bien au plan politique que militaire.

La stratégie du DRS a été efficace, au moins jusque là, en réalisant son objectif qui vise à jeter le discrédit sur le MNLA (et la nationalisme touareg) et à minimiser la menace qu’il représentait aussi bien du point de vue politique que militaire. Mais elle a été extrêmement dangereuse. Mise à part la transformation de la région en une catastrophe humaine, il y a eu, et il y a toujours, un risque majeur d’intervention militaire et la possibilité d’une conflagration qui pourrait s’étendre à une région beaucoup plus importante.

Dès le départ, différents Etats, notamment les 15 membres de la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), soutenus à des degrés divers par l’Union africaine, la France et d’autres parties, ont menacé d’intervenir militairement. Il y a aussi un nombre considérable de forces internes au Mali, y compris des milices à fort caractère ethnique, qui piaffent d’impatience d’en découdre aussi bien avec le MNLA que, et plus particulièrement, avec les islamistes.

Un bain de sang potentiel n’a pas encore été écarté. Toutefois, ceci étant dit, la probabilité d’une telle intervention militaire diminue graduellement. Une des raisons en est que ni l’Union africaine (dont la commission "paix et sécurité" a pour chef un Algérien) ni le Conseil de Sécurité des Nations Unies, n’ont donné le feu vert pour une telle intervention (Ndlr : ce feu vert a été donné le 12 octobre, par le vote d’une résolution du Conseil de sécurité). Je pense que la raison pour la position du Conseil de Sécurité est que tous les membres permanent – Etats-Unis, Grande Bretagne, France, Russie et la Chine- sont conscients de la stratégie de l’Algérie et par conséquent ne considèrent pas la situation comme étant un « Afghanistan de l’Afrique », ainsi que décrite dans les médias ou par ces "analystes de sécurité" autoproclamés qui ne sont pas au courant de la véritable nature de Al Qaeda dans cette partie du monde.

Ceci ne signifie pas que l’Algérie sera capable de rappeler ses chiens facilement. Toutefois, il y a des signes que l’Algérie et d’autres puissances régionales s’efforcent de progresser vers une solution négociée. Ce sera difficile. Avec tant de milices armées en attente et tant de colère, de souffrance et de désir de vengeance dans l’air, la probabilité d’une agence individuelle qui prédomine est très élevée. Alors que l’emprise du DRS sur les groupes islamistes sera facilement géré, la question des authentiques islamistes, les fantassins, ne se résoudra pas si facilement. Il y a déjà des signes que l’Algérie pousse vers une solution centrée sur la création d’une sorte de parti politique basé sur la shari’a, parmi d’autres dans la région. Un tel parti est peu susceptible d’obtenir le soutien de la majorité de la population et, s’il devait être imposé par la force, il est probable qu’il entraînera d’autres conflits.

Quelle que soit la solution trouvée pour la région, elle sera presque certainement liée à l’Algérie et ses desseins hégémoniques et au narcotrafic, tous deux des recettes pour une instabilité régionale future.

Pour finir, reste la question des investigations du CPI. Si le CPI progresse à partir des enquêtes préliminaires actuelles vers une enquête approfondie et totale des crimes de guerre et atrocités associées dans la région, on peut imaginer que ceci paverait le chemin pour la justice et un avenir plus stable. Toutefois, je crois qu’il y aura d’énormes pressions exercées par les puissances occidentales pour classer l’affaire. Une investigation complète et approfondie est susceptible de mettre en lumière l’implication des services de renseignements des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France dans leur soutien au DRS et donc leur complicité dans les atrocités commises.

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** Jeremy H. Keenan est un associé de recherche professoral au département d’Anthropologie et de Sociologie à la School of Oriental and African Studies (SOAS) de l’université de Londres
Cet article a d’abord été publié dans www.opendemocracy.net

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