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La violation permanente des principes de la bonne gouvernance répond à une privatisation rampante de l’Etat et de ses démembrements à travers les grands projets en vogue. Mais pour que la puissance publique ne s’affaisse pas, une réflexion stratégique s’impose contre les délits d’urgence. Les questions liées au besoin de «refonder» l’Etat laissent apparaître la prééminence de fait d’une culture du grand écart.