Dans ce petit coin de “Blog Francophone” je vais vous parler d’une selection de blogs ecrits en français sur l’Afrique et vous raconter un peu chaque semaine sur des sujets qui me paraissent interessants.
‘le pangolin’ (http://lepangolin.afrikblog.com/archives/2006/05/29/1980303.html)
continue sa discussion sur les frontières africaines héritées de Berlin (1885).
Il présente des arguments non pas pour gommer toutes les frontières actuelles sinon pour renouvelé le débat en général.
« Là où je suis contre les mêmes frontières actuelles, c’est parce que d’un point de vue anthropologique et psychologique, elles enferment dans un carcan idéologique et illusionniste la vision unitaire de l’Afrique. On ne peut pas bâtir l’unité africaine, celle des peuples avec des souverainetés qui se concurrencent.
Si les pays africains n’acceptent pas le principe de l’appartenance commune et surtout celui de l’ingérence interafricaine, alors l’Occident continuera à s’ingérer dans nos problèmes sans grand risque. Tout cela, c’est parce qu’il sait bien ce que valent nos pays : des factices républiques car c’est l’Occident qui a divisé nos pays pour mieux régner sur le continent pris dans sa globalité mondiale. »
Il est pour des Etats-Unis d’Afrique par zone géographique ou linguistique, par exemple une union entre Angola, Cameroun, Congo, Congo D.R., Centrafrique, Gabon, Guinée Equatoriale, Tchad en êtats fédéraux comme l’Afrique centrale, avec une puissance démographique, économique, militaire et éducatif pour protéger ses resources, se défendre et se déveloper.
« Selon moi les avantages sont colossaux...... Le développement fulgurant de la Chine et de l’Inde contraint l’Afrique à se diriger vers cette voie. A vouloir rester dans nos frontières et souverainetés actuelles est une attitude hautement suicidaire car la pression sur les ressources naturelles devient de plus forte presque impossible à tenir. Dans cette configuration l’Afrique detient à elle seule plus de trois-quarts de toutes les resources encore disponibles sur terre et mer. »
‘ForumRéalisance’
(http://realisance.afrikblog.com/archives/2006/06/03/2019048.html)
nous rapelle des dangers de l’appel à la ‘tolérance’ et ce que ceci peut cacher :
« On entend, en ce moment, partout en occident ces appels à la tolérance, ou ces aveux encore plus ambigus à la modération ; et cependant que le racisme et l´extrémisme de droit faisaient des envols vertigineux. La question est toujours, lorsqu´on entend ces appels : à qui s´adressent-ils, et quelle est l´effet qu´on veut atteindre avec eux ? »
Souvent c’est pour sauvegarder les intérêts dominants, et empêcher l’oppressé de défendre ses droits.Il cite par exemple l’esclavage, la colonisation et la prostitution de la femme. Il conclue que la vraie tolérance c’est :
« chercher l´harmonie de la libre réalisation sensible et du respect des libertés autant individuelles que collectives, c´est permettre à chacun et à tous de s´atteler à une vie, une réalisation consciente, plus équitable et plus exigeante de l´existence humaine. »
PrinceduFleuveCongo (http://liondjo.afrikblog.com/archives/2006/05/31/1994240.html)
jette un regard critique sur la Transition en cours dans la République Démocratique du Congo et dont il voit une grande catastrophe menaçant ce pauvre pays extrêmement volatil en raison de tous les mensonges de l’état et que la vérité est absente dans le processus de Transition :
« La vérité est escamotée lorsque nous demandons ce qu’il en est des contrats miniers (300 milliards de dollars potentiellement bradés selon Robert Crem, ex PDG de la Gécamine et 15 milliards de dollars pillés en moins de 10 ans selon le rapport de la Commission Lutundula). La vérité est cachée lorsque nous demandons, avec légitimité, de connaître l’identité de ceux qui briguent un poste publique. Et nous pourrions continuer ainsi sur des pages entières ! »
Il affirme
« que le plus grand souhait du peuple est d’en finir pour toujours avec les sempiternelles souffrances attachées à la mauvaise gouvernance, à la prédation inconsidérée des ressources et des richesses du pays par tous les gouvernants et acteurs socio-politiques qui se sont succédé à la tête de l’état congolais depuis l’indépendance. »
Et il demande
« une rencontre avant le 30 juin 2006 pour une expertise et une correction des erreurs....soulignant qu’elle ne nuira pas au processus et au principal bénéficiaire de ce processus, le peuple. »
Sur le front litéraire, Kangni Alem (http://togopages.net/blog/?p=92)
nous parles de l’écrivain togolais Sami Tchak et ses masques dans ses oeuvres ‘Hermina’ « Roman des fantasmes et des mensonges humains, Hermina, roman des échecs mal assumés mais avoués sans limites, réflexion désespérée sur le sens de la vie et de la création littéraire. »
et ‘Place des fêtes’ « Entre argot, obscénité, nihilisme assumé, cynisme, retournement des clichés (pas trop clair !), Place des Fêtes annonce le décrochage violent et définitif de la nouvelle génération des Noirs issus de l’immigration des valeurs patriarcales. A qui la faute ? »
Il discute de la sexualité dans son oeuvre « à propos des ‘ tendances’ (mot très connoté) de Sami Tchak à travailler la question sexuelle. », et d’une de ses préoccupations dans ces romans : « pourquoi le politique était toujours en retrait dans ses romans, à l’exception de La Fête des masques » . Il nous recommande un lien vers une lecture éclairante de ‘Hermina’ et un qutre vers un entretien qvec l’auteur.
SEMEtt ou l’étincelle noire (http://semet.blogspot.com/2006/06/info-semettsymposium-international.html) nous annonce a Dakar un SYMPOSIUM INTERNATIONAL
Sous le parrainage du Ministère de la Culture et du Patrimoine historique classé de la République du Sénégal
THEME : Communication et société chez les wolof
DATE : du 03 au 06 juin 2006
LIEU : Université Gaston BERGER de Saint Louis du Sénégal
En attendant la suite la semaine prochaine .....
* Cherynne Carayan, Libanaise, est née à Beyrouth en 1963. A partir de 1975, début de la guerre du Liban, elle s'installe à Londres. Professeur de mathematiques, elle a etudié la littérature arabe et africaine (Masters de littérature comparée de SOAS, Londres). Maintenant Cherynne habite l'Espagne et étudie l'Espagnol et envisage de changer de profession et devenir traductrice.
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