Djibouti : Peur sur la cité-État à l’aube de la présidentielle
Au pouvoir depuis 17 ans, Ismaïl Omar Guelleh a confirmé début décembre 2015 son souhait de briguer un quatrième mandat présidentiel. Réélu avec 100 % des voix en 2005 faute de concurrent et 81 % en 2011 face à un concurrent jugé «factice» par ses opposants, IOG avait pourtant juré qu'il ne se représenterait pas en 2016. Mais, comme en 2011, il a finalement été contraint de « se plier à la volonté des Djiboutiens en aeptant de briguer un nouveau mandat» (sic). La coalition d’opposition l’Union pour le salut national refuse de participer à l’élection présidentielle, estimant que l’aord-cadre signé avec le pouvoir en 2014 et qui prévoyait une réforme de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) n’a pas été respecté.