De Soweto 76 au Sénégal d’aujourd’hui : L’actualité d’un mouvement citoyen exceptionnel

Un fort courant se développe au Sénégal, impliquant le mouvement citoyen dans le débat politique. Cette tendance se pose de manière antagonique avec le pouvoir et cherche à s'appuyer des stratégies de mobilisation différentes de celles de l’opposition. Serigne Mansour Sy, qui est un des animateurs de ce mouvement citoyen, écrit : «La normalité institutionnelle, c’est d’accepter cette division, devenue artificielle : aux mouvements sociaux les doléances, aux partis politiques la réforme et les élections.» Cette «normalité», pour lui, il importe de la briser. Et c’est dans l’exemple du soulèvement des jeunes de Soweto, en 1976, qu’il va chercher les ressorts qui peuvent aider à rompre avec cette logique.

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Les mirages d’un ravissement festif - ou le culte du loisir- suscités par la Coupe du monde de football, en Afrique du Sud, ne doivent pas supplanter la tragique histoire de ce grand pays. En voyant Desmond Tutu danser dans la joie et l’allégresse au cours du concert organisé la veille de l’ouverture de la Coupe du monde, on éprouve un sentiment d’exaltation mêlé de tristesse lorsqu’on se remémore la somme de sacrifices qu’il a fallu pour que le peuple d’Afrique du Sud vive, avec la jeunesse du monde entier, ces moments de jouissance collective.

Au cas où nous serions tentés d’oublier ces sacrifices, le destin s’est chargé de nous le rappeler, d’une manière cruelle, en fauchant, la nuit même, la petite fille de Nelson Mandela âgée de treize ans, le même âge qu’Hector Peterson, qu’un jour de Juin 1976, la soldatesque de l’Apartheid avait assassiné.

Desmond Tutu, Nelson Mandela - incarnations vivantes et figures emblématiques de la lutte du peuple d’Afrique du Sud - tous deux prix Nobel de la Paix, reflétant chacun à sa manière, les sentiments ambivalents de ceux qui se penchent sur l’histoire de ce pays : joie parce que délivrance, mais également tristesse à cause des souffrances indicibles et des sacrifices qu’il a fallu pour arriver à ce résultat.

Tout en partageant avec la jeunesse du monde cet événement qui dépasse largement le cadre du sport, devenant à certains égards un business avec ses travers mercantilistes, nous voulons profiter de l’engouement que suscite ces temps-ci l’Afrique du Sud (multiplicité de dossiers, livres, reportages, documentaires télévisés) pour revenir sur un événement capital pour que la jeunesse du monde entier, tout en s’amusant, se souvienne de Juin 1976, ce mouvement citoyen inattendu dont l’action politique décisive, « amènera » la fin de l’Apartheid.

Ce retour sur le soulèvement de Soweto, en juin 1976, et la forme d’organisation qu’a pris ce mouvement citoyen, pourrait éclairer le débat actuel sur la dichotomie factice que certains veulent établir entre le mouvement social qui s’occuperait des doléances au quotidien et les partis politiques qui prendraient en charge les réformes. L’émergence du mouvement citoyen a suscité un débat de fond qui, malheureusement, prend parfois les allures grossières portées par des acteurs à la pensée chétive. Elles suscitent pourtant mieux que l’indifférence ou la condescendance et demandent beaucoup de sagacité et de circonspection, comme l’exigent de façon criante les enjeux de la bataille politique.

(…) Conscients que l’expérience de l’ANC pourrait être utile dans cet exercice d’ouverture des yeux, pour les parties prenantes des Assises Nationales (1), j’ai pris l’exemple historique le plus riche en leçons et impacts sur l’issue finale de la lutte contre l’Apartheid. Est-ce que ces Assises sont-elles, par exemple, capables de cette vraie innovation stratégique et culturelle que furent les acteurs de Juin 76 ?

Pourquoi l’Afrique du Sud

Le Sénégal n’est pas l’Afrique du Sud. Le régime d’Abdoulaye Wade, n’est pas celui de l’Apartheid. Mais le mouvement démocratique sénégalais, si prompt à se référer à l’expérience de la gauche française, de la SFIO à nos jours, gagnerait à se pencher sur l’expérience de l’Afrique du Sud et du parti qui le dirige, l’ANC, fer de lance de la résistance contre l’Apartheid.

(…) Premier parti d’Afrique, créé en 1912, l’ANC a commencé comme une organisation engagée dans le combat contre la discrimination raciale par des moyens pacifiques que préconisait Mahatma Gandhi. L’ANC, à cette étape de la lutte, protestait, de manière sporadique, contre les mesures discriminatoires du Gouvernement raciste d’Afrique du Sud. Mais face à la rigueur de la répression et l’ampleur de ces mesures du gouvernement qui l’a déclaré illégal, l’ANC n’avait d’autres choix que de se radicaliser. Dirigé par des hommes d’exception, tels que Nelson Mandela, Walter Sisulu et Olivier Tambo, animé par des idéaux d’émancipation humaine, l’ANC a été en mesure de réussir ce que le mouvement démocratique sénégalais n’a jamais pu réaliser à grande échelle : l’appropriation par les masses sud-africaines de la vision et de la mission que ce parti/rassemblement incarnait par une présence quotidienne à côté du peuple pour mener à bien ses revendications.

L’ANC s’est imposé par la qualité, la détermination et la lucidité de ses leaders qui gouvernent le pays depuis 1994. Les élections y sont libres et transparentes et l’Afrique du Sud est aujourd’hui l’une des plus grandes démocraties du monde après avoir été le pays par excellence, de la violation des Droits de l’homme. (…) Ce pays qui accueille la jeunesse du monde, dans le cadre de la Coupe du monde (il reçoit le Festival Mondial de la Jeunesse, en Décembre 2010), pourrait devenir la force motrice du développement du Continent. Ce pays laboratoire peut aussi nous inspirer pour la qualité de son leadership. (…)

Soweto, juin 1976 : l’actualité du mouvement citoyen

Pour revenir à Soweto en juin 76, nous sommes là en face d’un mouvement citoyen, constitué de militants de type nouveau qui œuvrent pour la transformation sociale, s’impliquent avec abnégation, investissent le meilleur de leur culture de lutte, tout en apprenant sur les terrains où les jeunes font leurs classes, marquent des points, essuient des revers et commencent à enraciner une image neuve du militantisme.

(…) Ces jeunes, par leur conscience politique et leur esprit de révolte, ont remporté une victoire historique qui a été le ferment de la résistance héroïque contre le régime de l’Apartheid. Ces jeunes y sont parvenus en rompant avec la normalité et en prenant en main leur propre sort.

Du fond de la prison de Robben Island, dans un texte intitulé : « Unissez-vous, mobilisez-vous, continuez le combat ». Nelson Mandela, tirant les leçons du soulèvement de Soweto, écrit : « Le verdict du 16 juin est fort et limpide. L’Apartheid est un échec. Notre peuple, sans équivoque, l’a définitivement rejeté. Les jeunes et les vieux, les parents et leurs enfants l’ont tous, sans exception, rejeté. A l’avant-garde de cette vague d’émeutes 76-77, sont nos étudiants et nos jeunes. Ils viennent des universités, des écoles secondaires et même des écoles primaires. C’est une génération dont le système d’enseignement a été diaboliquement conçu par les racistes pour empoisonner les esprits et laver le cerveau de nos enfants, et fabriquer des sujets dociles de l’Apartheid. Mais, après 20 années d’une éducation bantu, la boucle est bouclée et rien d’autre n’illustre mieux la faillite criante de l’Apartheid que la rébellion de la jeunesse ».

Ce soulèvement confirme une leçon universelle de la lutte des peuples : transformer la société exige un processus de rupture avec ce qui est considéré comme la norme. Seuls ceux qui osent remettre en cause la place et le rôle que leur assigne la société, imposeront leur existence citoyenne et politique. Les enfants d’esclaves des Etats-Unis ont acquis une existence politique, lorsqu’une femme noire a osé occuper une place dans un bus réservé aux blancs, ou lorsqu’un élève noir a franchi les grilles de l’Université d’Alabama. C’est la même chose pour les enfants de la banlieue en France. Mais les enfants de Soweto sont allés plus loin. Provoquer, réclamer et prendre une place jusque-là impensable : celle de pouvoir prendre en main son sort, le pouvoir d’agir sur ses semblables, et ce jusqu’à subvertir les institutions.

(…) Oui prendre son sort en main parce que les mouvements sociaux sont autant producteurs de politique que les partis. Un mouvement social, parti d’une revendication linguistique, qui a su créer la dynamique qui a eu raison d’un système aussi puissant que l’Apartheid, est forcément politique. Il convient ainsi de retenir que ce sont les moments de rupture avec la normalité institutionnelle qui sont émancipateurs. Et les mouvements citoyens ont leur partition à jouer dans cette rupture. Ne pas accepter cette réalité serait un déni de leur rôle.

La normalité institutionnelle, c’est d’accepter cette division, devenue artificielle : aux mouvements sociaux les doléances, aux partis politiques la réforme et les élections. Il faut rompre avec cette division. La plupart des Sénégalais ne trouve plus de sens à des élections qui reposent sur une démocratie délégataire. Le citoyen n’a pas d’existence politique hors du bref moment de la campagne électorale où il élit ses représentants. Ensuite, il n’a aucune possibilité d’intervenir et n’a aucune prise sur les instances délibérantes : Exécutif, Législatif ou collectivités locales, dans un monde où, avec le développement des TIC, un enfant de quatre ans, devant un ordinateur, est constamment entrain de chater », donc de débattre sur tous les sujets.

Le citoyen d’aujourd’hui n’accepte plus la dépossession qui découle de la démocratie délégataire. La source de cette dépossession est dans la genèse de la République française, base référentielle de nos institutions.

En 1789, Sieyès déclarait que « le peuple n’existe qu’à travers la représentation nationale. Il ne saurait donc posséder une expression en dehors d’elle ». Durant la restauration, la représentation parlementaire était pour Benjamin Constant et Guizot le moyen « d’éviter une seconde révolution ». Donc, ’’déposséder’’ le peuple de toute ’’expression’’, pour ’’éviter la révolution’’, n’est plus acceptable. Surtout lorsque la représentation est mal acquise (dernières élections législatives) et donne aux politiques le pouvoir de parler et d’agir à la place du peuple jugé trop ignorant.

Il convient de remettre en cause cette forme de dépossession grâce à l’émergence de mouvements citoyens. On élit plus un représentant dans les sphères de décision, mais il convient d’élire un partenaire avec lequel on va, ensemble, élaborer, intervenir et définir son mandat devant chaque problème : que faire pour les inondations, les coupures d’électricité, l’augmentation des loyers, la cherté de vie ?

Mouvement citoyen à vocation politique

Il est grand temps d’approfondir le débat entre mouvement citoyen et parti politique. Est-ce que cette division n’est pas surannée ? Soweto, Juin 76, nous invite à y réfléchir.

De façon plus générale, il s’agit d’inventer la forme d’organisation et de vie citoyenne, capable de rendre le « désir politique » aux forces populaires et à la jeunesse, à la suite de l’échec de l’Alternance perçue comme la faillite des politiques. Comment conférer à un simple front électoral (2), une vraie crédibilité sociale et par là, et en même temps, vraie dynamique politique quand s’étend dans les milieux populaires et la jeunesse non pas tant une dépolitisation qu’un désintérêt majeur pour les formes institutionnelles de la politique tenues pour incapables de changement ?

Ce qui est d’actualité, c’est la « maison commune de tous les patriotes ». Cette maison est d’actualité dans un contexte où il faut bien percevoir les enjeux, car un très grand nombre de patriotes sont aujourd’hui des sans-partis. Et ils ne renonceront à ce statut que pour adhérer à une organisation nouvelle présentant des garanties convaincantes à leurs yeux, pour ne pas rééditer les errements par lesquels ils ont été contraints de quitter leur parti et de garder leur distance par rapport à la chose politique.

Cette organisation refondatrice, comme Soweto, Juin 76, sera sûrement un mouvement citoyen à vocation politique.

Le rôle de l’intellectuel africain

(…) Le jeune intellectuel sénégalais du mouvement citoyen est en permanence un révolté devant l’inacceptable qui ne doit jamais émousser l’acuité de son regard sur la société. Cette personne là calme sa colère dans l’activité intellectuelle, au sens premier de la culture comme Action, guidé par l’instinct quasi-irrépressible d’une plume trempée dans toutes les plaies de la société en souffrance. Il dépasse aussi sa colère dans l’engagement politique pour changer les choses. Orfèvre du verbe, il doit s’impliquer. En effet, les jours et les nuits du Sénégal sont tissés de discours et de paroles inopinées, de scènes de tumultes et d’altercations violentes qui nous plongent dans une indescriptible mêlée de mots. Il faut réagir à cette situation. (.. ;) Oui, il faut les arrêter par l’implication de tout le monde dans la politique.

C’est ce que Nelson Mandela a compris, qui dit : « Il arrive un moment dans la vie d’une nation où il ne se présente qu’un choix : se soumettre ou se battre. Ce moment est arrivé en Afrique du Sud. Nous ne nous soumettons pas. Et nous n’avons d’autres choix que de riposter pour défendre notre peuple, notre avenir et notre liberté. » Le Sénégal n’est pas l’Afrique du Sud. Mais ce moment est également arrivé chez nous. Et il ne s’agit pas ici d’énoncer des vérités éternelles mais de décrire le fond commun qui décline toute existence marquée par l’injustice et l’arbitraire. Quand l’essentiel est en danger, s’opposer est un devoir.

« Lorsque les conditions de la maturation de la violence atteignent un seuil donné, alors tout pourrait servir d’étincelle ou de détonateur pour son explosion», explique le Pr Mbodj, psychoclinicien. Il poursuit : « Lorsque la violence jaillit et déferle très vite en intensité et cruauté, c’est parce que les mécanismes généraux de régulation des tensions sociales s’étant grippés dans la vie ordinaire et empêchant les soupapes de fonctionner convenablement, les vannes se seront ouvertes sans mesure sous la forte poussée torrentielle du mécontentement et des frustrations trop longtemps contenus et alimentés par les privations et absences de perspectives d’avenir qui trouveront l’occasion de se libérer. » (Nouvel Horizon n°643)

Telle était la situation de Soweto 76 ; telle semble être la situation du Sénégal d’aujourd’hui.

S’y ajoute, dans le cas de l’Afrique du Sud, une dimension importante : les leaders politiques étaient tous formés dans les écoles des missions chrétiennes : les pères fondateurs de l’ANC y ont appris les notions de liberté, d’égalité, de justice et d’émancipation qui ont inspiré leur engagement. Ils ont épousé dans leur engagement les divers contours de la vie : l’étude, l’agitation en milieu scolaire et universitaire, la contemplation mystique et les prières, le militantisme, la lutte armée, la politique et la conduite des hommes, l’exil et la captivité, la torture et l’exécution sommaire, l’humanisme et l’humanitarisme, l’implication dans la modernité. Plus largement, ils ont prouvé que la spiritualité ne peut être réhabilitée que dans l’action même et qu’elle ne saurait être séparée des différentes modalités de la vie humaine.

Cette spiritualité là doit contribuer à relever les grands défis contemporains liés au développement : éradication de la pauvreté, Droits de l’homme, bioéthique, rapports Nord-Sud, bonne gouvernance, démocratie et réalisation des objectifs du millénaire pour le développement. Les héritiers d’Abraham que nous sommes sont convaincus que l’humanité ne peut être sauvée que par la spiritualité et une fraternité intra, inter et supra confessionnelle, qui reposent sur le dialogue et la paix et le refus de toute forme de violence. La certitude que l’homme ne peut espérer accéder à la présence divine qu’en réalisant sa propre humanité. Et, il ne peut réaliser sa propre humanité qu’en étant du côté des faibles, des déshérités et non des puissants. C’est ce que, l’Eglise brésilienne a montré, de 1964 à 1984, durant la période des dictateurs, armée de la théologie de la libération de Helder Camara, des groupes ecclésiastiques de base et l’Action Catholique.

Au Sénégal, « les mécanismes généraux de régulation ne sont pas tous grippés ». Pour nuancer les propos du Pr Mbodj, il faut les rendre opératoires et les sauver de l’instrumentalisation dont ils sont l’objet de la part du pouvoir politique qui, en fait, les décrédibilise. Ces mécanismes étant essentiellement religieux, il faut arrêter cette instrumentalisation.

Au cœur des angoisses et des attentes, des millions de nos concitoyens vivent la précarité du présent, l’incertitude de l’avenir, la déchirure du lien social, le « démaillement » du tissu national. Et la question qui se pose d’une manière insistante est la suivante : les acteurs des Assises Nationales voudront-ils, sauront-ils, pourront-ils impulser une réflexion en leur sein pour l’émergence du facteur subjectif, c’est-à-dire une organisation refondatrice, une maison commune, abritant tous les patriotes à l’instar de l’ANC et qui aura au cœur de son action et de son projet un Sénégal démocratique et prospère ?

Héritier de l’histoire de la gauche française depuis Jaurès, le temps n’est-il pas venu pour nous, sénégalais, d’avoir d’autres sources d’inspiration, dont la lutte de l’Afrique du Sud (ANC, Parti Communiste, COSATU, UDF) pour son émancipation ?

« Nous abordons l’avenir avec confiance. Les armes, dont se sert l’Apartheid, ne le rendent pas invincible. Ceux qui vivent des armes, périront par les armes. Nous écrasons l’Apartheid et le gouvernement raciste, de la minorité blanche. » Toute cette prophétie de Mandela s’est, aujourd’hui, réalisée. Ce qui rend encore plus belle cette gigantesque rencontre de la jeunesse du Monde, pour célébrer le sport le plus populaire et rendre hommage à ceux qui ont rendu cet événement possible. Et, nous dirons, encore, avec Mandela : « Avec vous, nous comptons ceux qui ont péri sous le revolver ou suspendu à la corde du pendu. Nous vous rendons hommage à vous, les vivants, les blessés et les morts. Car vous avez osé vous soulever contre la puissance du tyran. En nous recueillant sur vos tombes, nous nous rappelons ceci : les morts continuent à vivre parmi nous comme les martyrs dans nos cœurs, nos âmes ». Ces martyrs vivent au cœur de la Coupe du monde.

Bernard Show disait : « Certains regardent le Monde tel qu’il est et disent pourquoi. Moi, je rêve le Monde tel qu’il devrait être et dis pourquoi pas ». Donc, osons rêver le Sénégal tel qu’il doit être et disons pourquoi pas, tels que les jeunes de Soweto, en juin 1976, l’ont rêvé et réalisé. Rêvons, un jour viendra.

Ce texte, largement inspiré du livre de Hedji Holland, journaliste au Sunday Times à Londres et à la BBC, intitulé : « The Struggle : A History of the African National Congress » et de la lettre d’émission du philosophe Lucien Sève du Parti Communiste Français, est ma contribution pour susciter un débat large et fécond.

1) Les principaux partis d’opposition et la société civile ont organisées des Assises nationales qui, pendant plusieurs mois, ont servi d’espace de débats et de propositions pour élaborer une nouvelle charte de gouvernance gouvernance du Sénégal et tracé les perspectives de développement de ce pays.

2) Benno Siggil Sénégal (ensemble pour sauver le Sénégal) est la principale coalition des partis de l’opposition.

* Serigne Mansour Sy est un leader religieux musulman sénégalais. Il a créé un mouvement citoyen appelé Comité d'initiative du Manifeste citoyen pour la refondation du Sénégal – Dans sa version intégrale, ce texte a été publié dans Sud Quotidien.

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