Troisième grand groupe de migrants, avec les Syriens et les Afghans, à tenter de rejoindre l’Europe, les Érythréens ont de multiples raisons de chercher à quitter leur pays, soumis depuis 22 ans au régime dictatorial du président Issayas Aferworki. «On veut partir ! N’importe où, mais partir !», lancent de jeunes Érythréens qui tuent le temps sous une toile de tente dans le camp de réfugiés d’Hitsats, en Ethiopie, à quelques kilomètres de la frontière érythréenne. Le nombre de jeunes en unifo...lire la suite
Troisième grand groupe de migrants, avec les Syriens et les Afghans, à tenter de rejoindre l’Europe, les Érythréens ont de multiples raisons de chercher à quitter leur pays, soumis depuis 22 ans au régime dictatorial du président Issayas Aferworki. «On veut partir ! N’importe où, mais partir !», lancent de jeunes Érythréens qui tuent le temps sous une toile de tente dans le camp de réfugiés d’Hitsats, en Ethiopie, à quelques kilomètres de la frontière érythréenne. Le nombre de jeunes en uniforme en atteste : une des causes principales du départ est le service militaire obligatoire, officiellement de dix-huit mois, mais qui peut durer des décennies. Et en fait de service militaire, les jeunes sont souvent employés aux tâches les plus ingrates par l’Etat, sans salaire.