Le nouveau directeur de la justice militaire burkinabé, le colonel Sita Sangaré, s’est mis à la tâche pour conduire à terme les deux dossiers sensibles à lui confiés, notamment les affaires Thomas Sankara et du coup d’Etat avorté de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (Rsp). Aussi a-t-il convié la presse, le vendredi 16 octobre 2015 à Ouagadougou, pour donner quelques précisions relatives à l’instruction en cours desdits dossiers. Il a expliqué que dans l’affaire Thomas Sankara, huit per...lire la suite
Le nouveau directeur de la justice militaire burkinabé, le colonel Sita Sangaré, s’est mis à la tâche pour conduire à terme les deux dossiers sensibles à lui confiés, notamment les affaires Thomas Sankara et du coup d’Etat avorté de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (Rsp). Aussi a-t-il convié la presse, le vendredi 16 octobre 2015 à Ouagadougou, pour donner quelques précisions relatives à l’instruction en cours desdits dossiers. Il a expliqué que dans l’affaire Thomas Sankara, huit personnes, dont quatre sous mandat de dépôt, ont été inculpées. Dans le dossier relatif au putsch raté du 17 septembre 2015 de l’ex-Rsp, le colonel Sangaré a fait état de l’inculpation de vingt-trois personnes, des militaires et des civils.