Afrique du sud : Quand les antirétroviraux partent en fumée

Les traitements antirétroviraux distribués aux malades du sida font l’objet d’un trafic dans les townships sud-africains. Ces cachets se revendent pour être ensuite fumés comme du crack. Le médicament est pilé et mélangé à de la poudre détergente et de la mort aux rats, pour être ainsi fumé par des jeunes – souvent des mineurs. Son nom ? Le « whoonga»… La pratique est apparue en 2008 dans les townships de Chatsworth et Kwamashu, à Durban, la province la plus touchée par le virus HIV. Certains malades préfèrent vendre leurs cachets plutôt que de les prendre, pour subvenir à d’autres besoins