Central African Republic

Catherine Samba-Panza a saisi la Cpi pour «poser un acte clair et fort contre l'impunité». Elle demande donc officiellement à la procureure de la Cpi d'enquêter sur la situation en Rca depuis le 1er août 2012. Une période qui correspond aux premières émeutes anti-Bozizé et à la création de la Séléka, qui avait ensuite renversé le président centrafricain en mars 2013. Raison invoquée : le piteux état du système judiciaire centrafricain, qui ne s'est pas encore remis des violences successives d...lire la suite

Le parquet de Bangui a ouvert jeudi 5 juin une information judiciaire pour assassinat, association de malfaiteurs et détention d'armes, après la mort le 12 mai de Camille Lepage, une photojournaliste française tuée lors d'un reportage en Centrafrique, a annoncé le doyen des juges. L'information judiciaire a été ouverte pour assassinat, association de malfaiteurs et détention illégale d'armes et de munitions de guerre, a indiqué le procureur de Bangui. Des juges français sont chargés d'une pro...lire la suite

La Centrafrique traverse une nouvelle crise aigüe. Le vendredi 30 mai, des rafales ont été entendues dans plusieurs quartiers de Bangui. Des marches rassemblant des milliers de personnes ont été organisées lors desquelles deux personnes ont été tuées par balles. La majorité de ces manifestants sont à l'heure actuelle rassemblés dans le quartier de Lakouanga, où une mosquée a été incendiée jeudi 29 mai. Ils réclament le départ du contingent burundais et la démission de la présidente de la tran...lire la suite

Des milliers d'habitants des derniers quartiers musulmans de Bangui, la capitale de la République centrafricaine, sont l'objet d'agressions incessantes. Ils ne sont pas suffisamment en sécurité pour continuer de vivre paisiblement à Bangui, ni pour se déplacer vers d'autres régions. Depuis le 22 mars 2014, des miliciens anti-balaka et d'autres combattants vêtus d'uniformes de l'armée nationale ont tué au moins huit résidents musulmans et en ont blessé plusieurs autres.

Postés à l'entrée de leurs quartiers de Bangui, des petits groupes de jeunes hommes, sans armes et placés sous l'autorité des notables, jouent le rôle de vigie pour alerter les habitants de l'arrivée de pillards ou d'hommes armés. Face à l'insécurité généralisée dans la capitale centrafricaine et en l'absence de forces de sécurité nationales opérationnelles, ces "groupes d'auto-défense" créés par la population se développent rapidement. Pour la plupart sans emploi ou "chercher à manger" (surn...lire la suite

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