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La situation financière de la quasi-totalité des journaux ivoiriens était déjà peu reluisante selon des acteurs du secteur. Au regard des statistiques du Conseil national de presse, l’organe de régulation de la presse, elle s’est davantage détériorée malgré l’augmentation le 1er avril dernier des prix des quotidiens qui sont passés de 200 à 300 F Cfa pour les quotidiens et de 300 à 500 F pour les hebdomadaires. Le paysage médiatique ivoirien compte une trentaine de publications dont la survie pour certains dépend essentiellement des subventions du Fonds de soutien et de développement de la presse. L’augmentation du prix des journaux ne s’est pas révélée comme la panacée pour sortir les entreprises de presse de la mévente à laquelle elles font face. En outre, l’émergence des réseaux sociaux, dont les abonnements ont explosé passant de 200 000 à plus de 7 millions, a coïncidé avec une baisse drastique des chiffres de vente des journaux dans leur ensemble.