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Les attaques suicide des combattants du groupe terroriste Boko Haram, qui ont fait plusieurs dizaines de victimes civiles et militaires en deux semaines dans la région de Diffa, dans l'extrême-est du Niger, proche de la frontière du Nigeria, crée de nouveau la psychose au sein de la population. Au cours de près de huit mois passés, les Forces et de défense et de sécurité du Nigeria, appuyées par les forces armées tchadiennes, ont engagé une opération d'envergure contre Boko Haram dans la région de Diffa, et au-delà, pour sécuriser tout le bassin du lac Tchad, après des attaques meurtrières à répétition des combattants de la secte, à partir des positions nigérianes qui ont fait plusieurs centaines de victimes. Mais avec la montée des eaux de la Komadougou Yobé, l'immense cours d'eau faisant office de frontière naturelle entre le Niger et le Nigeria, à Diffa, les attaques se multiplient, de jour comme de nuit, à pieds et même à dos de chameaux