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L'usage de la torture et autres mauvais traitements contre des membres de l'opposition politique, ou supposés tels, semble se répandre et s'aggraver au Burundi depuis qu'a éclaté fin avril un mouvement de contestation contre le 3e mandat du président Nkurunziza, finalement réélu le 21 juillet, écrit l'organisation de défense des droits de l'Homme. Selon les témoignages recueillis par Amnesty International (Ai) dans un rapport intitulé « Dites-moi juste ce que je dois avouer », tant la police que le Service national de renseignement multiplient les tortures : les détenus sont frappés avec des câbles électriques, matraques, barres de fer, violemment piétinés, menacés de mort ou font l'objet de simulacre d'exécution.