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Plus d'une semaine après l'attaque menée le 15 janvier dernier contre une base militaire kényane dans le sud de la Somalie, le bilan demeurait incertain. Soucieux de minimiser les conséquences de ce qui est sans doute l’un des pires revers militaires de son histoire, le Kenya refusait toujours de communiquer sur le nombre de morts. Mais les officiels somaliens et occidentaux affirment qu’entre 80 et 100 soldats ont été tués par les islamistes somaliens – les victimes étaient toutes membres d’un contingent intégré à la force de l’Union africaine en Somalie. Depuis quelques années, les Shebab avaient paru perdre du terrain. Mais ils ont multiplié, ces derniers mois, les attaques contre des bases militaires, se servant allègrement dans leurs arsenaux.